Le pouvoir du Nom

En continuant mes recherches sur la magie égyptienne, je me suis rendue compte de l’importance du nom en Magie (nom secret etc..) et de son pouvoir.

En Egypte

En Egypte, le nom a une force, un pouvoir. Il est la personne. Je n’ai pas été surprise en l’apprenant car je me suis souvenue qu’en Egypte, lorsqu’on voulait se débarrasser de quelqu’un ou l’oublier on effaçait son nom dans les cartouches ( comme celui de Akhenaton).

Le nom c’est REN, l’un des corps conscience. Les égyptiens considèrent que le nom est une réalité vibratoire et nous constitue.

Avoir son nom c’est agir sur la personne. Le nom est lié au KA de la personne, le double énergétique du corps physique. Ainsi quand on efface un nom on souhaite détruire la personne.

Egalement, si on a le Nom, le nom secret, on acquiert les pouvoirs de la personne. C’est ce qu’Isis a fait avec le dieu Ré. Elle rusa, en tant que grande magicienne, et créa un serpent qui mordu et empoisonna Ré. Pour le sauver, elle lui dit qu’elle avait besoin de son véritable nom. Il lui livra et livra ses pouvoirs avec..Grâce au pouvoir de Ré qu’elle venait d’acquérir la déesse Isis pour sauver son fils Horus.

J’aimerais mettre un passage de la magie en Egypte Ancienne d’Alexandre Moiret : Où l’auteur dit qu’avoir le nom c’est devenir l’objet lui-même, que prononcer le nom d’un être équivaut à façonner son image spirituelle, écrire le nom, c’est dessiner son image :

«Un nom propre —dit M. Hartland— est considéré comme inséparable de son possesseur et les sauvages ont souvent soin de cacher aux autres la connaissance de leurs véritables nom, se contentant d’être interpellés et désignés par un surnom ou une épithète substituée. La raison en est que connaître le nom d’un autre donne pouvoir sur cet autre: c’est comme si lui-même, ou du moins une partie essentielle de lui-même, était dans la possession de la personne qui a obtenu la connaissance de son nom.»

Un envoutement marchait avec la représentation physique de la personne et la connaissance du véritable nom. Le nom est si important en Egypte car il est – je ne pense pas me tromper – l’accès à l’âme, à l’être le plus profond. Connaître le nom d’un autre, c’est avoir le pouvoir sur cet autre. C’est un substitue mental qui devient la personne elle même.

Les incantations devaient passer par l’énonciation du nom car la parole c’est la voix et c’est dans la voix que passe notre souffle (vital). Nous donnons de nous.

Son nom magique dans sa pratique

Le pouvoir du nom se retrouve aussi dans d’autres traditions. Cela me fait penser que dès que nous nous identifions sorcièr.e.s nous devons choisir un nom : un nom visible mais aussi un secret. Je me souviens l’avoir fait à mes 15 ans, de l’avoir trouvé à l’aide de mon pendule et de mes gouts du moment. Aujourd’hui on retrouve souvent ce fonctionnement dans certains coven ou ordres initiatiques.

Arnaud Thuly en parle très bien dans cet article, avoir un autre nom après une initiation c’est renaître intérieurement mais aussi extérieurement. Se trouver un nom pour sa pratique c’est aussi un outil pour s’incarner en tant que mage et différencier le profane du sacré. Le nom c’est aussi la vibration, une signature vibratoire d’un individu. Il faut ainsi le prononcer dans la langue originale.

Et enfin il aborde le anima Nomen, le nom de l’âme, le nom véritable. Nous pouvons l’obtenir par un voyage, un rituel ou le pendule.

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Toutes ces recherches m’ont amenées à d’autres réflexions : les mots de pouvoir et  le pouvoir du Verbe. Je me souviens qu’Adam avait par exemple le pouvoir de nommer les choses..Nommer est une force